lundi 11 janvier 2010






Entrent en compte dans ce top: les films sortis soit en salle, soit directement en DVD dans nos contrées. Il va sans dire que j'ai sûrement manqué un tas de films intéressants (je vois cités un peu partout Dans ses yeux, Poetry, Mother, ou encore The Ghost-Writer, à titre d'exemple).




1. Pontypool (Bruce McDonald)



Ce film souffle un vent d'air frais sur le cinéma de genre! Ce n'est pas tant l'idée originale sur laquelle repose son scénario qui est remarquable, mais l'intelligence avec laquelle il parvient à la rendre crédible à nos yeux! Car si l'on considère cette idée en tant que telle (et je me garderai bien de vous la dévoiler), il faut bien avouer qu'elle aurait tout aussi bien pu donner lieu à quelque chose de parfaitement risible... Il n'en est rien! Focalisé sur ses personnages principaux, ce huis clos arrive à maintenir une tension omniprésente, grâce à une menace qui restera quasi tout le film durant en hors champ. Aussi, les détails, qui fourmillent, restent parfois sans véritable explication, nous laissant libre d'imaginer ce que bon nous semble... Bien que n'étant certainement pas exempt de tout défaut, ce Pontypool possède, selon moi, toutes les qualités qui font de lui un grand grand film!




2. Moon (Duncan Jones)



Moon est un space opera à tendance minimaliste qui fait forcément penser aux classiques du genre: Solaris, et bien entendu 2001: l'odyssée de l'espace. Il se démarque cependant en abordant un thème encore inédit dans ce contexte.




3. Vampires (Vincent Lannoo)



Mockumentaire à caractère humoristique. Une équipe de reportage part à la rencontre d'une famille de vampires vivant en Belgique. Je pense que le pitch suffira...




4. The Social Network (David Fincher)



Le film sur Mark Zuckerberg et la création de Facebook. Certes romancé, The Social Network évite soigneusement de tomber dans la surenchère et le pathos. Aussi, pouvait-on craindre une grande leçon moralisatrice (et sans doute pleine d'hypocrisie) répondant bêtement à la question "Facebook, est-ce que c'est bien?". Heureusement, David Fincher est plus subtile que ça, et s'il nous livre un final au message clairement universel, il n'oublie surtout pas de le faire à travers les yeux de son héros principal.




5. Copie Conforme (Abbas Kiarostami)



Copie Conforme est un film bavard (à la manière d'un Before Sunrise/Sunset) qui sait pourtant admirablement se servir du silence pour suggérer les choses qui ne se disent pas avec les mots. Ce film, imprégné du charme de la Toscane, s'amuse à jouer avec les apparences pour nous dérouter sans relâche jusqu'à son magnifique final. Seul bémol: un début pas loin d'être catastrophique. En cause: un jeune acteur jouant particulièrement mal (mais, serait-ce intentionnel...?) face à une Juliette Binoche, elle, toujours aussi parfaite!




6. The Fourth Kind (Olatunde Osunsanmi)



Il faut être honnête, les histoires d'abduction, c'est devenu un peu ringard de nos jours. Pourtant, ce film parvient à nous intriguer, et mieux encore, il réussi à nous effrayer en s'appuyant sur un procédé qui s'apparente au docufiction et que j'éviterai de vous décrire davantage histoire de ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l'auraient pas encore vu.




7. Cyrus (Jay Duplass, Mark Duplass)



En voyant la bande annonce du dernier film des frères Duplass, on s'attend à voir une sympathique petite comédie indépendante de plus (je pense notamment à Greenberg, cette année). Et puis finalement, c'est pas si gentil que ça en a l'air. Petit à petit, un malaise s'insinue, et on n'a bientôt plus qu'une seule envie: savoir qui, de John C. Reilly ou l'impressionnant Jonah Hill, va remporter ce duel psychologique haut en couleur!




8. Scott Pilgrim vs The World (Edgar Wright)



Scott Pilgrim est un film de teenage résolument décalé. Son pitch, qui prévoit pour son héros pas moins de sept combats contre les "evil ex boyfriends" de sa nouvelle petite amie, aurait très certainement pu donner lieu à de nombreuses redondances. Ca n'est pourtant pas le cas, car chaque protagoniste rencontré apporte avec lui une nouvelle approche des dit combats. La seule chose à laquelle je n'adhère pas forcément à tous les coups, c'est l'utilisation de ces onomatopées un peu trop excessive et pas toujours très utile, du genre "ding dong" quand on sonne à la porte. Je me doute que le soucis est ici de rendre au mieux l'atmosphère du comic, mais autant par moment c'est plus que justifié, autant parfois c'est un peu too much, et je me dis qu'il y avait sans doute des manières plus subtiles de le faire. Cela n'enlève rien à toutes les qualités de ce film ultra bien rythmé à l'humour savoureux.




9. Potiche (François Ozon)


Et un Ozon jouissif de plus, un! Au premier plan: la prestation étonnante de Catherine Deneuve, radieuse dans un rôle qui est à l'opposer de l'image qu'elle peut donner d'elle même.




10. Summer Wars (Mamoru Hosoda)


De Mamoru Hosoda, j'avais surtout adoré La Traversée du Temps. Il nous revient ici avec un deuxième film certes pas aussi rafraîchissant que le premier, mais un grand film quand même. J'attends avec impatience la suite de sa carrière!





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