lundi 11 janvier 2010

Animal Collective

Merriweather Post Pavillion

Domino

Myspace












« Je n’aime pas faire ce genre de comparaison foireuse, mais Animal Collective, c’est comme une drogue… une fois qu’on y a goûté, on en redemande toujours plus! Et si par malheur on devait nous en priver, on finirait certainement par se tirer une balle… »


Non! Heu…


« Merriweather Post Pavilion, c’est le genre d’album dont j’aimerais acheter un exemplaire pour chaque personne de mon entourage, proche ou lointain! Comme une déclaration d’amour au monde entier… »


Non ça c’est trop…


« Animal Collective est à la musique ce que Hayao Miyazaki est au cinéma… »



« Plongez dans l’incroyable voyage et laissez vous aller aux joies d’un monde féerique où les lumières nocturnes brillent de milles couleurs! Vos guides? Nuls autres que les maîtres des lieux : Un gros barbu, un jeune éphèbe et un singe autiste. Ils ne sont pas très causants mais ne vous fiez pas aux apparences, ils sont en perpétuelle communication avec votre esprit. Si vous avez de la chance, vous les verrez soudain se réveiller et s'adonner à ce que les villageois attendent chaque jour comme un cadeau des dieux : La célébration! Durant celle-ci, vous verrez des individus en transe tomber à même le sol, laissant leurs âmes s’élever et prendre leurs places! Vous croiserez des visages hébétés aux sourires permanents et aux yeux transformés en spirales hypnotiques. Mais surtout, vous qui n’avez jamais voulu danser, voilà que votre arrière-train demande à se mouvoir librement, entraînant du même coup votre corps tout entier dans un abandon défiant les lois de la physique … Vous êtes joie et bonheur! »


Heu…


Rajoutons, pour parler de Merriweather Post Pavilion (leur neuvième album), qu’Animal Collective renouera probablement avec ses fans partiellement déçus par le précédent effort, les voix d’Avey Tare et de Panda Bear étant à nouveau réunies pour le meilleur, ce qui faisait grand défaut sur Strawberry Jam. L’évolution est encore une fois surprenante et l'on sent qu'un travail important à été effectué pour donner à l'ensemble une grâce unique, mettant ainsi en avant une nouvelle facette de leur univers, le tout dans une très grande cohérence. Le bouleversement le plus notable/frappant est certainement l'apparition de ces gros beats de basse sur la quasi-totalité de l'album, ce qui est loin d'être une habitude chez eux. Le changement de producteur (Ben Allen) n'y est certainement pas pour rien… Que l’on aime ou pas la musique d'Animal Collective, il faut au moins lui reconnaître ce goût du risque, que je n’ai, me semble-t-il, vu nulle part ailleurs!


A noter enfin que Deakin, le quatrième membre de la bande n’est toujours pas de retour sur cet album. Mais il participe par contre au projet de film entamé par le groupe il y a deux ans maintenant, et dont on recommence tout doucement à entendre parler…



Ecoutez Animal Collective, c'est du bon son!


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